En 2025, l’évolution des contrats d’assurance continue de surprendre les assurés. Le nombre croissant de réclamations complexes pousse les compagnies à affiner leurs clauses d’exclusion. Beaucoup se retrouvent ainsi confrontés à des garanties refusées, souvent pour des motifs passés inaperçus lors de la souscription.
La liste des exclusions ne cesse de s’allonger : catastrophes naturelles reléguées au second plan, pandémies bannies des garanties, certains actes de vandalisme écartés sans bruit. Impossible désormais de signer un contrat sans passer au crible chaque alinéa. Un détail négligé aujourd’hui peut coûter cher demain. Mieux vaut connaître les pièges pour ne pas transformer un sinistre en désillusion financière.
Plan de l'article
Les exclusions légales à connaître en 2025
En 2025, le paysage de l’assurance emprunteur se transforme, entraîné par la loi Lemoine. Cette réforme ouvre davantage la porte au crédit pour les personnes présentant un risque aggravé de santé. Mais attention, le législateur a laissé subsister plusieurs restrictions majeures. Même dans un contexte d’accès facilité, certains risques restent mis à l’écart.
Les principales exclusions légales
Voici les situations qui posent régulièrement problème en matière de prise en charge :
- Catastrophes naturelles : malgré la pression des associations d’assurés, la couverture de ces événements demeure très limitée.
- Pandémies : échaudés par les crises récentes, les assureurs suppriment systématiquement cette garantie.
- Vandalisme : l’indemnisation n’est pas automatique, surtout si l’auteur du dommage est un proche de l’assuré.
Impact de la convention AERAS
Grâce à la convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé), l’accès à l’assurance s’est assoupli pour les personnes ayant des antécédents médicaux. Le droit à l’oubli s’applique désormais à certains cancers ou à l’hépatite C, sous conditions. Mais cette avancée ne raye pas tous les obstacles du contrat : des garanties restent exclues, la vigilance ne faiblit pas.
Points de vigilance pour les assurés
Chaque assuré doit s’attarder sur la formulation de ses garanties pour repérer les exclusions qui s’appliquent à sa situation. Ces exclusions diffèrent selon l’âge, l’état de santé, ou la nature même du prêt souscrit.
| Type d’exclusion | Description |
|---|---|
| Catastrophes naturelles | Prise en charge limitée ou inexistante |
| Pandémies | Exclues systématiquement |
| Vandalisme | Actes commis par des proches non couverts |
La lecture des contrats devient un exercice d’équilibriste, tant la réglementation et les pratiques évoluent. Repérer chaque clause évite les mauvaises surprises lorsque l’imprévu frappe.
Les exclusions contractuelles courantes
Dans le domaine de l’assurance de prêt immobilier, les contrats regorgent d’exclusions, souvent inattendues. Les emprunteurs découvrent parfois trop tard que leur couverture laisse passer certaines situations, et les conséquences peuvent être lourdes.
Exclusions liées à l’état de santé
Les problèmes de santé figurent en tête de liste des motifs d’exclusion. Avant toute souscription, les assureurs réclament un questionnaire de santé. Maladies chroniques comme le cancer, le diabète de type 1 ou l’hépatite C entraînent souvent des limitations de garantie, parfois un refus pur et simple. La convention AERAS a permis des avancées, mais chaque dossier reste examiné avec rigueur.
Trois situations reviennent fréquemment chez les emprunteurs concernés :
- Maladies préexistantes : elles sont très souvent exclues.
- Hospitalisations récentes : ces antécédents peuvent générer des surprimes, voire une exclusion totale.
- Risque aggravé de santé : l’assureur prévoit parfois des garanties restreintes, voire une absence totale de protection sur certains volets.
Exclusions liées aux comportements à risque
Les comportements jugés dangereux par les assureurs peuvent aussi priver d’indemnisation. Pratique de sports extrêmes, conduite sous l’emprise de substances illicites : la sanction tombe rapidement. Avant de signer, chaque détail compte, surtout si l’on mène une vie en dehors des sentiers battus.
Précautions à prendre
Avant de s’engager, la lecture attentive du contrat d’assurance s’impose. Les conseils de courtiers spécialisés, à l’image de CAFPI, s’avèrent précieux pour éviter les pièges. Comparer plusieurs offres, questionner chaque clause, ne rien laisser dans l’ombre : ces réflexes protègent contre les mauvaises surprises lors d’un sinistre.
En quelques lignes oubliées, la couverture d’assurance peut basculer. Prendre le temps d’analyser chaque terme, c’est se donner une chance de traverser l’imprévu sans dommage financier.
Les exclusions spécifiques à certaines situations
Maladies graves et exclusions
Les maladies lourdes, telles que le cancer, l’hépatite C ou le diabète de type 1, restent au cœur des débats. Même si la convention AERAS a ouvert des droits, ces pathologies continuent de générer des exclusions, parfois discrètes, parfois frontales. Les situations suivantes illustrent cette réalité :
- Garantie invalidité permanente refusée en cas de cancer
- Absence de couverture pour certains soins liés à l’hépatite C
- Restrictions pour les complications spécifiques au diabète de type 1
Exclusions dans l’assurance auto
L’assurance auto n’échappe pas à la règle. Les conducteurs peuvent voir leur demande rejetée dans les cas suivants :
- Dommages causés lors d’une conduite en état d’ivresse
- Accidents survenus pendant des courses ou compétitions non autorisées
- Sinistres liés à une utilisation détournée du véhicule
Impact des exclusions sur les emprunteurs
Les conséquences d’une exclusion de garantie sont parfois lourdes pour l’emprunteur. Les conseils d’experts, comme ceux de CAFPI, permettent d’y voir plus clair dans ce maquis contractuel. Exiger de la transparence, interroger chaque point, respecter les conditions : ce sont les clés pour éviter une mauvaise surprise après coup.
D’un contrat à l’autre, la grille des exclusions change. Seul un examen attentif de chaque document permet de lever les ambiguïtés et d’éviter de se retrouver seul face à l’adversité.
Recours possibles en cas de refus de garantie
Un refus de garantie ne signifie pas la fin de l’histoire. Plusieurs voies s’offrent à l’assuré pour défendre ses intérêts, à condition d’agir méthodiquement et de ne pas s’arrêter au premier obstacle.
Recours amiable
La première étape consiste à contacter son assureur et à formuler une réclamation écrite. Appuyez votre demande sur la loi Lemoine ou la convention AERAS si votre situation le permet. Parfois, un échange argumenté suffit à débloquer la situation, surtout si le dialogue reste ouvert.
Médiation
En cas d’échec, le Médiateur de l’assurance peut intervenir. Cette instance indépendante analyse le dossier et propose une solution gratuite, sans passer par la case tribunal. Les assurés y trouvent souvent une réponse équitable, loin des tensions initiales.
Action en justice
Si aucune solution n’aboutit, l’assuré peut saisir la justice, épaulé par un avocat spécialisé en assurances. Parfois, les tribunaux rappellent à l’ordre les compagnies récalcitrantes et imposent le respect des engagements contractuels.
Selon les chiffres de l’ONISR, les refus de garantie restent fréquents, notamment pour l’assurance auto. Astrid Cousin, spécialiste du secteur, rappelle que la compréhension des termes contractuels est le meilleur rempart contre les exclusions inattendues.
Face à un refus, chaque étape compte. Prendre le temps de défendre ses droits peut transformer une impasse en ouverture. Savoir où se situe la frontière entre ce qui est dû et ce qui ne l’est pas, c’est gagner en tranquillité d’esprit, et parfois, en justice.

